Archives mai 2025

Colonel Pierre Simon : Une Présence Bienveillante au Cœur des Hautes-Pyrénées

Merci, Mon Colonel : Une Page Se Tourne, L’Estime Reste.

Le lundi 26 septembre 2022, dans le cadre magnifique du Haras de Tarbes, classé monument historique, dont les dépendances constituent un joyau du patrimoine local, le général de division Charles BOURRILLON, commandant à l’époque, de la région Occitanie, a remis le commandement du groupement de gendarmerie départementale des Hautes-Pyrénées au colonel Pierre SIMON.

Un Chef, Un Camarade, Un Ami des Retraités.

Lors de notre premier entretien, nous avons compris que le nouveau patron du « 65 » était tout comme ses deux derniers prédécesseurs, très attaché aux relations Active / Retraités. Cette impression a été complètement confirmée lors de notre A.G. du 3 septembre 2022, journée qu’il a   consacrée en totalité à nos anciens. Âgé de 53 ans, le colonel est marié et père de sept enfants. Titulaire d’une maîtrise d’histoire, il détient également un master 2 en management de l’information stratégique. Il est aussi breveté de l’École de guerre.  Depuis sa sortie de l’E.O.G.N. en 2002, il a occupé les postes suivants :   Adjoint au Commandant de compagnie – Muret, 2002-2006 – Chef du centre des opérations – Mission de police de l’Union européenne – Bosnie-Herzégovine, Sarajevo, 2004 – Chef de l’antenne régionale contre le crime organisé – Mission de police de l’Union européenne – Bosnie-Herzégovine, Mostar, 2006-2009 – Commandant de compagnie – Forcalquier, 2009-2013 – Cadre Professeur, Chef du département Éthique et déontologie – École des officiers de la Gendarmerie nationale, Melun, 2013- 2014 – Officier élève de l’Ecole de guerre – Paris, 2014-2015 – Officier chargé gestion de crise – Union européenne – Centre interarmées de concepts, de doctrines et d’expérimentations (CICDE) – Paris, 2015-2018 – Expert national détaché – Service Européen Action Extérieure (SEAE) – Belgique, Bruxelles, 2018-2022 – Et donc, commandant de groupement des Hautes Pyrénées depuis le 1er Août 2022.

Tilhouse 2025 : Une Dernière Rencontre Avec un Homme d’Exception.

Sauf évènements grave, le colonel sera des nôtres le samedi 5 juillet 2025 à la « Grillade » de Tilhouse. Ce sera pour nous l’occasion de lui dire « au revoir » En effet, il rejoindra le 1er. août prochain, l’École de guerre en qualité de cadre.

Commémoration du 8 mai à Lannemezan : 80e anniversaire de la Victoire de 1945.

Ce mercredi 8 mai 2025, la ville de Lannemezan s’est réunie avec solennité et émotion à 11h30 au monument aux morts de la place de la République, pour célébrer le 80e anniversaire de la victoire des forces alliées sur le nazisme et la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe.

La cérémonie s’est déroulée en présence des autorités civiles et militaires, d’anciens combattants, de porte-drapeaux, de représentants des associations patriotiques, de retraités de la gendarmerie, ainsi que de nombreux habitants, jeunes et moins jeunes.

Les moments forts de cette commémoration ont été nombreux :

  • Le dépôt de trois gerbes par les autorités, les associations et les anciens combattants, en hommage aux morts pour la France,
  • Le chant solennel de La Marseillaise, interprété avec émotion par des enfants des écoles,
  • Le discours de Monsieur Bernard Plano, maire de Lannemezan, très solennel et profondément émouvant, rappelant l’importance du devoir de mémoire,
  • Et le discours d’Alain Rochemembre de la FNRGOfficier de l’Ordre national du Mérite,  et ancien président (GR189) de la Fédération nationale André Maginot, qui a su captiver l’assemblée par ses mots forts poignants.

Les deux allocutions ont offert un retour fort et instructif sur le contexte historique de la Seconde Guerre mondiale, mettant en lumière les sacrifices consentis et la nécessité de transmettre cette mémoire vivante aux jeunes générations.

Une galerie de photos est disponible à la fin de l’article, illustrant la dignité, la fraternité et le recueillement qui ont marqué cette matinée mémorielle.

Bernard Plano, maire de la ville de Lannemezan

Rappel historique du 8 mai 1945

Le 8 mai 1945, l’Allemagne nazie capitule sans condition, mettant fin à six années d’un conflit mondial dévastateur en Europe. Dès le matin, la nouvelle est annoncée dans les capitales alliées. En France, les cloches sonnent à 15 heures et le général de Gaulle s’adresse aux Français à la radio, annonçant officiellement la victoire.

Partout dans le pays, une explosion de joie s’empare des foules : des rassemblements spontanés, des défilés populaires et des scènes de liesse animent les rues. Cette journée reste gravée dans la mémoire collective comme celle d’une libération tant attendue, marquant la fin de la barbarie et de l’oppression.


🎖️ Que cette commémoration nous rappelle l’importance de la paix, de la liberté et du souvenir.

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Cérémonie pour l’hommage aux Victimes et Héros et la Déportation

“Soyons dignes de l’héritage que nous ont transmis les déportés”.

Dimanche 27 avril 2025.

À l’occasion de cette commémoration, Bernard Plano, le maire de la ville, était entouré de personnalités dont les témoignages et l’engagement sont essentiels pour la transmission de la mémoire, dont Louis Gusmann, lui-même né dans ce camp alors que sa famille y était internée. Matéo Maximoff, lui aussi assigné à résidence dans cet espace, en a d’ailleurs fait un livre intitulé “Routes sans roulotte”, et sa fille, Nouka Maximoff, était présente lors de cette commémoration mais aussi, en amont, à l’occasion des différentes animations organisées par la ville. Également présent, Jean-Claude Rouméga, représentant du MRAP65, le Mouvement contre le Racisme et l’Amitié entre les Peuples. Pour le maire, ce moment était nécessaire pour la ville : “C’est un rappel de l’histoire que ce dépôt de gerbe devant la plaque que nous avons apposée en 2006 sur les lieux mêmes où avaient été internés les Roms et les Tziganes. Nous voulions et nous devions honorer ces personnes qui ont tant souffert”.

Devant le monument des résistants, situé route de La Barthe-de-Neste, où le maire a lu les mots de Patricia Miralles, ministre déléguée auprès du ministre des Armées, chargée de la Mémoire et des Anciens Combattants : “Aujourd’hui, nous commémorons une blessure qui a failli emporter le Vieux Continent. Une blessure infligée à l’humanité tout entière, au cœur même de l’Europe. Elle nous rappelle que sur nos terres, dans ce siècle encore très proche, l’homme a pu devenir le bourreau, l’assassin, le visage répugnant de la barbarie déchaînée”. Un discours poignant visant à rappeler les atrocités commises pour que nul ne les oublie dans une époque plus que jamais troublée :

“Ils furent des millions, arrachés à leurs vies, à leurs maisons, à leurs familles. Juifs, résistants, opposants politiques, otages, homosexuels, Tsiganes, témoins de Jéhovah, handicapés, réfractaires. Tous furent broyés dans les rouages d’un système organisé pour déshumaniser, avilir, faire disparaître. Aujourd’hui, beaucoup de nos concitoyens ont en mémoire l’étoile jaune cousue sur la poitrine des Juifs… Mais gardons aussi en mémoire le triangle rouge pour les prisonniers politiques, le triangle noir pour les asociaux, le triangle marron pour les Tziganes, le triangle rose pour les homosexuels et le triangle bleu pour les émigrés. Aujourd’hui, alors que l’histoire s’accélère et que les certitudes semblent vaciller chez certains, soyons dignes de l’héritage que nous ont transmis les déportés. Un héritage d’humanité, de justice et de grandeur. Une rectitude morale qui nous élève.”

Une cérémonie digne et très émouvante qui s’est terminée par le chant des partisans sous la baguette de Robert Valentie et des musiciens de la Société Musicale du Plateau.

Textes Delphine Pereira ‘La Dépêche” Photos Almodovar Luis

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